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Après le football sur le continent africain, après les hackerspaces d’europe et du monde arabe, j’ouvre une nouvelle page de mon cheminement documentaire : une école primaire à Bordeaux, une classe de CE2-CM1 qui suit un enseignement “Freinet”.
Pour m’accompagner dans ce nouveau voyage, la société Dublin Film produit le projet. J’ai commencé à tourner mes premières images ce mois-ci. Je vais suivre cette classe jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Cet été je suis parti réaliser un film pour la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme, la FIDH. L’ONG m’a demandé de suivre les parties civiles qu’elle accompagne dans le cadre des procès internationaux des principaux dirigeants de l’époque Khmers Rouges.
Voilà, mon film Les gardiens du Nouveau Monde est enfin en ligne sur Médiapart !
Il est accompagné d’un article de Jérôme Hourdeaux, journaliste de la rédaction du média, à consulter ici.
Ce soir, mercredi 3 septembre, sera projeté à la Bellevilloise mon film « Les Gardiens du Nouveau Monde » (extrait disponible ici) qui s’intéresse aux communautés hackers-hacktivistes. Dès le lendemain, il sera en ligne sur le site de Médiapart (disponible ici). Il y a bientôt 3 ans, j’écrivais les premières lignes de présentation du projet de film. A cette époque, les printemps arabes étaient encore riches de promesses, Julian Assange et Wikileaks venaient de réaliser leur premier faits d’armes…
Le collectif bordelais Madame Tout Le Monde m’a invité avec une douzaine de photographes bordelais à participer au projet d’exposition “A Contre Courant”. Le principe : chaque participant doit proposer deux photographie qui interroge la notion de migration.
Je me suis intéressé au parcours de Maeva, une jeune femme que je viens de rencontré à Bordeaux. Elle revient en France après un parcours chaotique en Afrique de l’Ouest.
Ensemble nous avons raconté son retour, elle en texte, moi en image.
Des manifestations similaires ont eu lieu devant les ambassades égyptiennes dans 35 pays à travers le monde.
Bitume et sable, foules et silhouettes, buildings et boutiques. Une masse informe, vivante, enivrante, vient se dessiner sur la fenêtre de nos taxis et de nos bus. Difficile de dégager une première impression, de nous organiser la vie qui vient courir tout autour.
L’esprit est comme flouté, percuté par un nouvel environnement qu’il va falloir apprendre à apprivoiser dès la sortie de notre bulle vitrée.